« Notre association est née d’un double appel : celui de l’urgence qu’il y a à agir pour la planète et celui du botaniste Akira Miyawaki. Il a œuvré pendant plusieurs dizaines d’années à restaurer la végétation naturelle sur sols dégradés grâce à la méthode qu’il a mise au point. Une méthode particulièrement adaptée à la création de mini écosystèmes végétaux en milieu urbain », explique Jim, le cofondateur de Mini Big Forest.
L’idée est aussi de créer du lien social dans les quartiers, ce qui permet de reconnecter les habitants à la nature. L’association fait appel à 500 bénévoles et plante également des forêts avec les écoles ou les collèges des villes. Ils ont accompagné plus de 4 000 personnes à la plantation sur plus de 30 projets.
La méthode Miyawaki
« Lors d’ateliers qui leur sont dédiés, nous les sensibilisons à la fabuleuse biodiversité qu’abritent les forêts, et à la nécessité qu’il y a de protéger ces écosystèmes menacés à très court terme. C’est un moment idéal pour leur faire prendre conscience du fait que chacun d’entre nous peut agir directement sur la déforestation. Ces rencontres nous permettent également de créer un lien direct avant l’acte de plantation auquel ils vont participer. »
Pour ce faire, l’association s’inspire de la méthode Miyawaki. « C’est un spécialiste qui est mort l’année dernière. Il a concouru à la plantation de 40 millions d’arbres. C’est un monsieur qui a fait un travail remarquable dans le domaine de la phytosociologie. Il avait vraiment travaillé à partir des communautés végétales. Il a commencé par restaurer des écosystèmes à grands systèmes. Avant de se poser la question grâce à sa méthode de réussir à ramener du végétal en ville avec des mini forêts », explique Jim plein d’enthousiasme.