Militante pour la protection de l’environnement, Merem Tahar se bat pour la justice climatique en Afrique. En effet, cette Française, originaire du Tchad, est à 23 ans la première femme représentante du peuple Toubous, une ethnie du Sahel établie au nord du pays. Elle est également présente au Niger, au Soudan ou en Libye.
Cette étudiante en droit privé se bat pour faire reconnaitre les droits de ce peuple autochtone, préserver leur patrimoine et lutter contre la désertification qu’il subit. En parallèle, elle est aussi la chargée des relations publique et presse de l’association créée par sa mère. Son nom : Les Femmes de la Diaspora Tchadienne.
Ces messages, elle a d’ailleurs pu les porter lors des COP 29 et COP16 (Conference of Parties, ou “Conférence des Parties”). Elle a également été nommée envoyée spéciale jeunesse du président de la 15ᵉ Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification. Un statut qui n’existait pas auparavant.
Comment Merem Tahar mène son combat et le fait entendre malgré les préjugés sur les jeunes militants ?