Ce couple de paysans-herboristes – c’est ainsi qu’ils se définissent – vit et travaille à Chanteix, un village sur les hauteurs de Tulle, en Corrèze. C’est là que, depuis 2013, ils ont installé leur petite entreprise, Mélilotus, où ils produisent des plantes aromatiques et médicinales. Aujourd’hui, ils procèdent à la récolte de carottes sauvages et des derniers boutons de rose. C’est l’occasion rêvée pour parler de leur métier, des produits qu’ils fabriquent avec les plantes mais aussi de leur combat pour le renouveau de l’herboristerie en France. Cette discipline, dont le diplôme a été supprimé par le maréchal Pétain en 1941, a fait l’objet d’une mission d’information initiée en 2018 par Joël Labbé, le sénateur du Morbihan, à laquelle Audrey a participé et dont l’enjeu était de mener une réflexion autour d’un paradoxe : si l’herboristerie représente une filière d’avenir dans notre pays, elle reste pour le moment à la limite de la légalité !