Maud de Bretagne a démarré sa vie d’expat par un stage aux États-Unis… Depuis elle n’est plus jamais revenue. C’était il y a vingt-deux ans. Elle continue aujourd’hui de vivre, à des milliers de kilomètres de Paris, ce qui était avant tout un rêve de petite fille.
Elle est aujourd’hui à Montréal, salariée d’une entreprise qui s’efforce d’importer sur le vaste territoire nord américain le bon goût français en matière de décoration d’intérieur. Mais la vie de ces quelques dernières années pour Maud ne s’est pas cantonnée à la seule ville de Montréal.
Une longue parenthèse de quatre ans a installé sa famille à New York, dans cette ville qu’elle-même connaissait si bien et aimait tant, mais que ses trois enfants, eux, découvraient. Au bout du compte, reste de ce choix une parfaite culture américano-francophone, un pari gagné qui débouche sur un bonheur quotidien.
La seule zone d’ombre qu’ait traversé la famille de Maud ces dernières années est la période de la pandémie. Longue, contraignante, déprimante. Mais pas suffisamment pour susciter une quelconque envie de revenir.