En janvier 2020, alors que le monde fonctionne encore « normalement », Marie-Pierre Dillenseger est terrassée par un virus fulgurant. Venue à Paris pour une série de conférences, elle est impuissante à rassembler ses forces de guérison.
Alors qu'elle se voit partir, au plus fort de la fièvre, une indicible présence, porteuse d'une information vitale, s'impose : il faut reprendre l'écriture et se mettre au service de messages d'incarnation. Cette voie est la condition du retour à la vie. Elle accepte. La fièvre tombe le lendemain et la vie lentement revient.
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Pour cette spécialiste des sagesses chinoises, « s’incarner est le lent déploiement dans le temps des forces qui nous ont été données à la naissance… S’incarner est la tâche de toute une vie et non l’instant où notre âme et notre esprit prennent chair ».
Il s’agit de rencontrer nos propres caractéristiques, issues de nos héritages ancestraux mais métissées du fruit de nos expériences et nos compréhensions au quotidien. La grande leçon est l’absolue liberté. « Aucun jeu n’est complet », dit-elle, et c’est avec les cases vides que le mouvement de vie est possible. Le corps fait son travail de tremplin de vie, il force la cristallisation de la pensée.
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Selon Marie-Pierre Dillenseger, « le sens de la vie est de vivre », et la vie se déroule avec ses épreuves, ses leçons, ses bonheurs et ses expériences. À chaque obstacle, blessure ou perte, relevons-nous, remettons-nous en piste.
Pour nous y aider, elle nous parle de son dernier ouvrage : « Debout, La force de s’incarner », à la fois un livre de sagesse, un outil de réflexion et un manuel d’évolution avec ses leçons à s’approprier et à pratiquer.
"Debout – La force de s'incarner", de Marie-Pierre Dillenseger, Mama éditions, 14,99 €.
