Déjà près d’un demi million de téléchargements en 4 ans pour l’application Siga. Son créateur, Aris Christodoulou espère qu'”autant de personnes ont pu prendre conscience de la nécessité de réduire les aliments ultra-transformés de leur régime alimentaire”.
Ils sonnent contre ces aliments. Ils ont en effet été conçus à base d’ingrédients qui “relèvent plus de la chimie que de la cuisine”, précise-t-il. Il énumère les marqueurs d’ultra-transformation : l’extraction au solvant chimique, hydrolyse, synthèse… L’application fonctionne comme un barème Nutri-score ou comme l’application Yuka mais avec une “méthodologie plus scientifique”, plaide son créateur.
Bonne nouvelle contre les produits ultra-transformés
Aris Christodoulou cite plusieurs études épidémiologiques. Elles concluent que “la consommation de produits ultra-transformés est associée à un certain nombre de risques de développer des maladies chroniques” (cancers, maladie cardiovasculaire, diabète de type 2). L’enjeu sanitaire est de taille, mais la loi ne bouge pas. Si cela agace le fondateur de Siga, il invite les citoyens à s’emparer de l’application qu’il a développée en 2019.
Tous les rayons des magasins sont concernés par la présence de ces produits. “Avec des pointes à 90% des biscuits salés, sucrés, desserts lactés aromatisés”, regrette Aris Christodoulou. D’autant plus que la bio n’est pas épargnée, “néanmoins on observe qu’il y a moins d’aliments concernés” ajoute-t-il.
Mais “la bonne nouvelle, c’est qu’il existe à chaque fois une alternative”. L’application gratuite pourra vous dire lesquelles. Plus globalement, il conseille de manger surtout des aliments végétaux qui, de fait, ne sont pas transformés.
