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Écologie

Manger bio : “Ce que l’on mange peut changer une partie du monde”

Depuis un an, Adrien Henriet a lancé On Mange Quoi. Cette initiative propose des ateliers, formations et animations pour améliorer notre alimentation… et la planète.
Trois cuisiniers sont aux fourneaux
© DR
Journaliste

“L’alimentation est un carrefour d’enjeu : écologique, économique, diplomatique, esthétique, culturel” lance d’emblée Adrien Henriet. Avec son initiative On mange quoi, il veut prouver qu’on peut changer la planète en changeant son assiette.

Le jeune homme multiplie les ateliers, les formations et les animations sur le sujet. Il se base notamment sur les travaux de Paul Ariès auteur d’”Une Histoire politique de l’alimentation”.

Manger : théorie et pratique

“Une des grosses causes du changement climatique est due à l’alimentation par les émissions de gaz à effets de serre, la pollution chimique des sols et des eaux, la déforestation pour la viande, le café et le chocolat. Si on change la manière dont on mange, on a vraiment la possibilité de transformer une partie du monde”, explique Adrien Henriet.

Celui-ci agit selon son triptyque « santé, écologie, plaisir » au sein du collectif l’École Comestible. Au cœur de ses actions actuelles : faire de l’éducation à l’alimentation. Auprès des enfants, il rappelle l’importance “des saisons, de la localité, des types d’agriculture et évidemment du bio”.

Théorie et pratique sont mêlées dans son programme avec l’Académie du Climat. Une démarche que l’on retrouve dans ses chroniques et recettes Les Bonnes Graines pour France Culture. Son travail avec les associations Cap Veggie et Assiette Végétale permet également de former des chefs de la restauration collective. L’idée est alors de “mieux maîtriser l’outil végétal” pour baisser la quantité de viande, utilisée et achetée.

Kebab gourmand et écolo

Surtout, il aime trouver comment transformer les repas populaires et la “junk food”, à l’image du kebab. En atelier, face aux enfants, il leur propose sa “recette gourmande et écolo” avec des pleurotes, du persil, de l’ail, du citron. “Au début, ils sont réfractaires mais, quand ils goûtent, ils se disent que c’est trop bon”.

Ces réactions lui font dire que “lorsque les gens investissent dans une nourriture de qualité, ils investissent dans leur santé, leur plaisir, leur environnement”. Il assure aussi que la sensation de satiété sera décuplée permettant de moins acheter et d’y gagner aussi financièrement.

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