En 2011, Elodie Laloum est devenue maman. Une maman solo. Son parcours, pour avoir sa fille, Ness, n’a pas été de tout repos. Si depuis le 29 septembre 2021, les femmes célibataires et les couples de femmes ont accès à la PMA, le processus pour avoir un enfant reste encore très difficile, souvent long et semé d’embuches.
Pourtant, avant le changement de loi bioéthique, Elodie Laloum a décidé de se lancer. C’était au début des années 2010, elle avait 35 ans. La PMA étant alors interdite en France à cette époque, elle décide de se rendre en Belgique pour le faire. C’est justement cette PMA, ce parcours du combattant et son désir d’enfant qu’Elodie raconte dans la bande dessinée « Ma vie de maman solo », parue chez Dunod.
« Je me suis d’abord tournée vers l’adoption, explique Elodie. Hélas, on m’a assez rapidement expliqué que les femmes célibataires passaient derrière les couples hétéros et homos. Que j’aurais droit à un enfant âgé de minimum 7 ans, avec un handicap physique ou mental. Je ne m’en suis pas sentie capable. » À partir de là, Élodie se tourne vers la PMA et la piste de l’insémination. Après un long protocole, elle se fait inséminer par un donneur anonyme à Bruges. S’en est suivie la naissance de Ness, sa fille.
Pour aller plus loin > PMA : elle raconte sa vie de maman solo dans une bande dessinée
