Aujourd’hui, de plus en plus de brasseries s’installent en ville et Lola s’est rendu compte de la problématique de la drêche. La drêche est le nom donné à la céréale du malt, une fois que celle-ci est utilisée par les brasseurs.
Lors de la fabrication de la bière, seul 12% de la céréale est utilisé et le reste n’est pas valorisé. Lola a décidé d’agir avec Maltivor en transformant cette drêche en farine aux qualités nutritives intéressantes. Dans l’atelier de production, à côté de Lyon, elle récupère les drêches chez des brasseurs à proximité et doit les traiter rapidement.
Tout est réalisé à basse température pour que la farine puisse garder tout l’apport nutritionnel de la drêche. La farine obtenue est ainsi riche en protéine et en fibre et appauvrie en gluten. Maltivor propose une gamme de trois farines qui dépendent du type de bière. Qu’elle soit blonde, ambrée ou brune, chaque farine a des qualités nutritives différentes. Elle peut être utilisée aussi bien dans des recettes sucrées que salées et Lola espère que plus tard ce produit deviendra une alternative à la viande.
Cette farine locale, qui utilise des matières premières françaises, s’inscrit dans une démarche durable puisqu’elle n’utilise pas de surface agricole. À l’avenir, Maltivor aimerait également réduire sa consommation d’énergie pour répondre aux valeurs écologiques de l’entreprise.