C’est en Algérie que la percussionniste a découvert le rythme. « Quand on était enfants on jouait au mariage, et dans les mariages il y avait toujours des percussions » décrit-elle au micro d’Airzen Radio. Alors elle a fait son propre tambour avec un bidon, un sac en plastique et un élastique. Un rythme qui lui collera à la peau puisque c’est grâce à celui-ci qu’elle a décidé d’apporter du bien-être. « Au début j’accompagnais une danseuse qui aidait les personnes atteintes de la maladie de Parkinson à reprendre possession de leurs muscles grâce au rythme » raconte Malika Abbes. Et puis petit à petit, elle propose aux personnes de faire des percussions à leurs tour et de créer le rythme dans la joie. L’art comme réponse à la maladie, un succès pour les patients qui retrouvent le sourire et la possession de leur corps le temps d’une pulse. Une méthode validée par l’association France Parkinson. Pour aller plus loin, elle s’apprête à sortir un album de rythme à destination des personnes atteintes de la maladie. Plus d'informations sur Sprezzatura