« J’avais besoin de chercher chez les aborigènes une part de moi qui était manquante et toujours à travers la trame invisible, le rêve, l’espace-temps. » Sa première rencontre avec cette terre sacrée a lieu en 2005. Elle participe à la réalisation d’un documentaire pour France 5 sur les « Derniers Traqueurs australiens ». Pourquoi l’Australie ? La jeune femme n’a pas de réponse, si ce n’est suivre son instinct et l’envie de raconter l’histoire de ces terres volées et de ces peuples dominés. Leur univers la captive. Quelques années plus tard, en 2011, elle décide d’y retourner, en apprenant l’histoire de ces femmes qui luttaient pour protéger leurs terres sacrées d’un enfouissement nucléaire. Accepter d’être dans l’instant présent, prendre conscience de son corps et s’ancrer à travers des rituels, des chants, des danses, voire des prises de plantes… Les enseignements du peuple australien la fascine : « Le plus grand enseignement est d’être là à l’instant T, avec la personne, à l’écoute… Il n’existe rien de plus puissant pour mettre en mouvement l’environnement. »