Elle prenait déjà soin des gens dans son ancienne vie de coiffeuse et propriétaire de salons de coiffure. Aujourd’hui, elle les aide à développer leur potentiel. “J’ai commencé la coiffure très jeune, j’avais 16 ans, se remémore la thérapeute. J’ai adoré ces années de coiffure, ça m’a rendue débrouillarde. Et la coiffure, c’est quand même une façon, aussi, d’accompagner les gens, de les changer, de les aider.”
Il y a quelques années, elle enchaîne une période très éprouvante, une succession de décès, et notamment celui d’un grand-père adoré et d’une mère atteinte d’une sclérose en plaques, alors qu’elle est enceinte. Des épreuves qui vont profondément la bouleverser et faire émerger des questionnements existentiels pour lesquels la médecine traditionnelle ne peut lui apporter de réponses.
Elle laisse de côté la coiffure et les rênes à ses salariés, et entame une quête, qui la mènera de formation en formation : hypnose, sophrologie, mouvements oculaires, techniques de visualisation, numérologie, développement du potentiel… Sept ans d’étude, de lectures, qu’elle compile minutieusement, observant ses impressions, ses réactions, les utilisations éventuelles qu’elle pourrait en faire pour telle ou telle problématique, “sans aucune prétention à ce moment-là de devenir thérapeute ou de m’en servir pour accompagner les autres”, précise-t-elle.
“Ne pas rester enfermé”
Elle tombe en amour, comme elle le décrit, pour le développement personnel. “De plus en plus de personnes m’ont demandé si je pouvais les recevoir en hypnose, puis en sophrologie, puis en relaxation, les parents d’enfants qui ne trouvaient pas de solution avec leur psychologue, par exemple. Donc il a fallu faire un choix, il s’est porté naturellement vers le développement personnel.” Il y a un an, elle ferme ses deux salons de coiffure pour ouvrir un centre de formation et d’accompagnement près de Bordeaux, le Centre Inspire-Respire.
“Tout ce travail, ce cheminement, m’a permis de voir que l’on n’est pas qu’une seule version de soi et qu’on ne doit pas se limiter à un manque d’études, de connaissances, à l’âge. On a la chance d’avoir de nombreuses possibilités de formations qui s’offrent à nous. On peut à tout moment changer de vie et être au plus près de ce qu’on a envie d’être sur le moment, ne pas rester enfermé dans un positionnement, des choix.”
Des énergies de construction, de talent, de don
Aujourd’hui, Lysiane Lévy accompagne autour des reconversions professionnelles par le biais de la formation, mais aussi en souffrance psychologique. “J’essaie de faire au mieux, ce que je peux, de donner les clés de la voiture à tous ces gens que j’accompagne.” Elle s’intéresse également à la numérologie qu’elle a découvert après le décès de sa maman, qui lui vouait également une passion.
Lysiane Lévy s’est formée à la numérologie stratégique avec Lydie Castells, rencontre qui a mené à la co-création, avec également Natacha Calestrémé, d’un jeu de réflexion et de positionnement stratégique, “La numérologie en action”, qui va permettre à toutes les personnes qui ne connaissent pas la discipline et qui rencontrent une problématique d’obtenir des orientations et des pistes de réflexion sur un positionnement, une posture qu’elles doivent adopter. “Ça m’a permis de comprendre la véritable identité de la numérologie qui est de se reconnecter à un potentiel, à des énergies de construction, de talent, de don, et je trouve que c’est un outil très accessible à tous et incroyablement puissant.”
Lysiane Lévy a compilé ses sept années de réflexions dans un livre : “Comprendre le langage énergétique de votre corps”, aux éditions Le courrier du livre.