Depuis 12 ans, dans le centre de Lyon, Maximilien Dumesnil numérise les vieux films amateurs, hérités de notre famille. Transmis de génération en génération, ces vieux films restent cachés dans des placards ou des caisses dans le grenier.
Souvent, les particuliers n’ont plus à disposition le matériel requis pour lire ces souvenirs audiovisuels. Maximilien propose ainsi de numériser tout type de supports, allant des images fixes aux images animées. À la Suite Numérique, il passe ses journées à numériser, agrandir, nettoyer et enlever les défauts de ces films amateurs.
Il explique que le cinéma amateur est né à la fin des années 1920 avec les premiers films en 9,5 mm. Les familles ont alors pu se procurer ce matériel et les films se sont petit à petit popularisés. Entre le film 8 mm, le Super 8 ou encore le 16 mm, Maximilien tente de trouver des équipements nécessaires pour lire ses anciennes bandes.
Ce directeur de production considère le film amateur comme un minerai. Il en existe partout et sa mission est d’aller sur le terrain pour découvrir cette richesse. Selon lui, ces archives de familles contribuent à la mémoire collective. Grâce à la numérisation, il empêche la dégradation des supports et valorise ces images en leur donnant une seconde vie.
Des instants de vie uniques communs à tous
À chaque fois, Maximilien découvre des bouts de vie qui racontent des instants émouvants. Ce travail l’amène alors à reconsidérer la nostalgie. Il est ravi de faire exister ce passé et ces histoires communes.
Avec la collection Pélican, il propose d’ailleurs la numérisation d’archives audiovisuelles. Depuis plus de 100 ans, les amateurs se sont rendus sur le terrain et ont filmé des moments inédits de l’histoire. En conservant ces archives, il aimerait les transmettre aux générations futures et ainsi préserver notre mémoire commune.