Des sanitaires supplémentaires
Ce projet vise dans un premier temps quatre zones en insuffisance évidente de sanitaires (les quais du Rhône, le parc Blandan, la place Louis Pradel et le quartier de la gare Saint Paul). C’est pourquoi 16 sanitaires d’un nouveau type seront mis en place là où il est impossible d’installer des toilettes dites « classiques » par faute d’accès à l’eau, au réseau électrique ou à un réseau d’assainissement.
L’utilisation d’un QR Code collé sur la porte du cabinet permettra également de prévenir les services propreté si un problème est détecté.
Plus d’équité
Des sanitaires sans eau ? C’est possible ! Et c’est à vélo que des agents d’entretien circuleront pour assurer leur bon fonctionnement. Au programme : 7 féminins, 7 masculins ainsi que 2 réservés aux personnes à mobilité réduite.
L’urine, une réelle richesse
Ce projet vise également à valoriser l’urine dans le secteur de l’agriculture. Mais alors, en quoi notre pipi est-il si bénéfique ? L’urine est très riche en phosphore (une ressource qui disparait peu à peu de notre planète et qui se révèle de première nécessité pour l’agriculture). Cette ressource ainsi que l’azote récupéré directement dans l’urine des sanitaires en question est ensuite transformé en matière première (comme un fertilisant pour l’agriculture locale).
Le but est de chercher encore et encore de nouveaux moyens pour revaloriser la totalité des urines récoltées.