En 2010, le repas gastronomique des Français a été classé au titre du patrimoine immatériel de l’UNESCO. À la suite de ce classement, l’État a décidé de créer des cités où la gastronomie sera mise à l’honneur. Dans la foulée, Lyon a candidaté pour recevoir ce label. La ville l’a obtenu au même titre que Dijon, Tours et Paris-Rungis. Un premier projet de Cité Internationale de la Gastronomie a ainsi vu le jour, quelque temps après, à Lyon. Mais celui-ci a dû fermer ses portes avec la crise sanitaire.
Fin 2022, en s’appuyant sur le précédent projet, la Métropole a proposé une nouvelle Cité Internationale de la Gastronomie dans le Grand Hôtel Dieu. Ce lieu est toujours dédié à la gastronomie des Français. Il propose un focus particulier sur tout ce qui concerne l’alimentation, la nutrition et la santé au sein de cet ancien hôpital.
Plusieurs expositions apportent des connaissances enrichissantes aux visiteurs. Par exemple, la Cité des Sciences et de l’Industrie de Paris a monté, l’an dernier, l’exposition “Banquet“. Au cours de la visite, les gourmands et curieux profitent d’expériences ludiques et participatives. Chacun peut d’ailleurs déguster une madeleine et du chocolat inscrits dans le parcours de l’exposition. Le repas gastronomique est représenté comme un fait culturel et les visiteurs découvrent la cuisine sous tous ses angles.
L’exposition “Bonnes tables, belles tables” revient également sur les métiers du service et de la salle. Pensée par le chef 3 étoiles Régis Marcon, cette exposition valorise ces métiers en forte tension. Pour Mathieu Thenoz, chargé de projet à la Cité Internationale de la Gastronomie à la métropole de Lyon, cette Cité prouve donc l’importance du repas et de la gastronomie dans la culture française.
