Les épidémies ont toujours fait partie des sociétés. Certaines plus virulentes que d’autres, elles ont bouleversé la vie sur tous les continents. Que ce soit la peste, la variole, le sida ou encore récemment la covid-19, les épidémies affectent les sociétés humaines et les autres espèces animales. À Lyon, au musée des Confluences, l’exposition “Épidémies, prendre soin du vivant” tente de revenir sur les apprentissages permis par ces maladies. Au fil du parcours, les visiteurs peuvent alors se familiariser avec les virus et les bactéries pathogènes les plus connus.
Cette exposition s’inspire d’un concept original du National Museum of Natural History, Smithsonian Institution de Washington. Imaginée avant la crise sanitaire, elle engage les visiteurs à se questionner sur leur relation avec les épidémies. La scénographie inspirée de l’univers des laboratoires s’appuie d’ailleurs sur plus d’une centaine d’objets accompagnant la visite des apprentis scientifiques.
Mathilde Gallay-Keller, cheffe de projet de l’exposition, rappelle l’impact considérable des épidémies dans l’évolution du monde. Souvent, pour répondre à ces maladies et tenter de les éradiquer, les sociétés ont dû s’améliorer et mettre en place des solutions toujours viables à ce jour. Aujourd’hui, l’approche One Health consiste à appréhender ensemble la santé humaine, animale et environnementale pour mieux anticiper et ainsi éviter les épidémies.