En 1947, le célèbre aviateur Kenneth Arnold observe de son avion neuf objets non identifiables. Il en parle avec un journaliste et les citoyens découvrent le terme d’ufologie. Cette discipline qui étudie les Objets volants non identifiés (Ovnis) a même pris de l’ampleur ces dernières années.
Pascal Fechner est le directeur du média amateur Maybe Planet, qui s’intéresse également aux Ovnis. Il est passionné d’ufologie depuis de nombreuses années. Il rappelle d’ailleurs que tous les phénomènes ne sont pas forcément expliqués. Selon lui, l’Ovni observé par une personne ne va pas forcément être son Ovni. Il existe des outils assez simples pour apporter une réponse rationnelle, comme des cartes stellaires ou des suivis de satellites. La bonne étude d’un Ovni nécessite ainsi des témoignages précis et récents.
L’ufologie, une discipline stigmatisée
La discipline de l’ufologie est stigmatisée et il est difficile de la rendre crédible. Et pourtant, aujourd’hui, des scientifiques s’intéressent aux Ovnis pour tenter d’y apporter une réponse concrète. Par exemple, le Groupe d’études et d’informations sur les phénomènes aérospatiaux non identifiés (GEIPAN) affirme recevoir près de 700 témoignages par an. Aux États-Unis, la NASA, l’Agence spatiale américaine, a réuni une équipe de 16 scientifiques pour se pencher sur les Ovnis inexpliqués.
Pascal décrypte également ces Ovnis dans son média Maybe Planet. Il veut mettre la lumière sur ces phénomènes et surtout sur les explications. Il traite ces événements de manière équilibrée et développe tout un travail de pédagogie. Avec Maybe Planet, Pascal aime se définir comme un funambule du possible et du peut-être. Pour lui, les Ovnis ont toujours fasciné et, dans son média, il s’attache à garder une partie de mystère et de merveilleux.