Jean-François Petit a travaillé pendant 18 ans dans le milieu de l’exploitation forestière. En constatant tout le mal fait aux forêts, il a décidé d’abandonner cette voie pour se consacrer à l’ouverture d’un magasin bio.
Aujourd’hui à la retraite et avec l’aide d’autres Lorrains, il a créé l’association Libre Forêt. Les forêts souffrent aujourd’hui de l’impact de l’homme et avec cette association, Jean-François essaye d’acquérir des forêts au nom du bien commun pour les laisser librement évoluer.
L’acquisition d’une forêt est un chemin semé d’embûches et Libre Forêt espère bientôt recevoir une vingtaine d’hectares de forêt. Ils ont aujourd’hui quelques parcelles de forêts grâce à des généreux donateurs.
Préserver une biodiversité fragile
Une forêt, où l’homme n’a aucun impact, regorge davantage pour la faune et la flore. Selon Jean-François, elle redevient un refuge pour des animaux qui avaient quitté la région. Comme la chasse et l’exploitation forestière sont interdites sur ces parcelles, les animaux sont moins stressés et la forêt peut profiter d’un temps de repos nécessaire.
La litière forestière, elle, se régénère tranquillement et préserve une biodiversité fragile. Pour Jean-François, l’homme ne peut s’empêcher d’intervenir alors qu’il devrait simplement prendre le temps de contempler et de s’émerveiller comme un enfant face à cette nature qui s’exprime.