Début octobre se sont tenues les Assises de la Traçabilité organisées par l’Union nationale des Fleuristes (UNF). L’objectif : aller vers une filière de la fleur coupée plus écoresponsable et transparente. Notamment concernant l’origine de nos bouquets.
L’UNF, qui représente 15% des détaillants, s’est ainsi engagée d’ici juin 2023 à mettre en place un meilleur traçage des fleurs pour que les fleuristes puissent indiquer leur origine en magasin. Il ne s’agit pas d’une obligation mais d’une incitation envers les artisans fleuristes. L’UNF espère ainsi que les consommateurs puissent en savoir davantage sur la production de la fleur.
De nombreuses informations sur les fleurs
Concrètement, cette charte permettrait de renseigner le lieu de production, le nom du producteur, les conditions de production et les éventuels labels des fleurs. À ce jour, seuls 8% des fleurs achetées en France proviennent de producteurs hexagonaux. Une provenance difficile à connaître lors de l’achat en supermarché ou chez un fleuriste car la traçabilité en floriculture est particulièrement difficile à mettre en place.
Les fleuristes espèrent ainsi que les grossistes joueront le jeu en indiquant le maximum d’informations concernant les fleurs vendues. Un dispositif qui intervient alors que les consommateurs sont de plus en plus soucieux de l’origine de leurs achats.