« Adieu les chatons et les châteaux en Bavière », si l’on en croit Fabienne Lucas. À Brissac, à côté d’Angers (Maine-et-Loire), la jeune entrepreneuse de 35 ans se lance un nouveau défi : proposer des puzzles modernes avec Maison Joliette.
« J’ai toujours fait des puzzles. J’aime en faire seule ou avec mes enfants. Pourtant, les motifs ne sont pas souvent très encourageants, explique Fabienne. Surtout, ça me permet de me détacher de mon téléphone. » Alors, comme défi personnel et professionnel, elle quitte son emploi dans la communication et se lance dans l’entrepreneuriat. Une nouvelle aventure qu’elle repose sur des valeurs fortes.
Le design, d’abord. Pas question de rester sur l’image vieillissante du puzzle. On cherche des couleurs vives, des motifs modernes et, pourquoi pas, un petit message derrière. Qui a dit que le puzzle ne pouvait pas être le support de convictions ? Voilà pourquoi le premier qu’elle propose présente la multitude. La multitude de femmes, de formes, de couleurs, de religions.
La conception, ensuite. Les puzzles sont made in France. Un choix logique pour Fabienne Lucas, qui n’a pas été difficile à faire, selon elle. Il n’existe plus qu’un fabricant sur le territoire. Issus de forêts durablement gérées, ses puzzles tentent ainsi de limiter leur impact environnemental.
L’engagement solidaire derrière. Tous les mois, Fabienne Lucas s’engage à reverser 1% de son chiffre d’affaires à une association de son choix. Là aussi, le parti pris est courageux quand on lance son entreprise. Une cagnotte participative devrait permettre de soulager l’entrepreneuse en s’assurant de quelques précommandes avant le lancement du site internet, en mars 2023.
Enfin, la fidélité. Le modèle de Maison Joliette apporte une nouvelle forme de consommation du puzzle. À l’image des box, elle propose un abonnement permettant de recevoir un puzzle de 500 pièces par mois.