“Olivier a d’abord recueilli un chien, un chat, une vache et un cochon. Il a ensuite créé une association pour officialiser sa démarche. Et l’aventure a démarré en 2008”, explique Blandine, co-gérante de la Ferme des Oliviers. Auparavant, Olivier travaillait en région parisienne dans un syndicat immobilier.
“Nous accueillons une cinquantaine d’espèces différentes. On a beaucoup d’animaux de ferme, de la faune sauvage française, c’est-à-dire tout ce qui est rapaces, cervidés… Et puis quelques espèces de la faune exotique, comme des wallabys, des daims, des chevaux ou des dromadaires.” Certains de ces animaux ont été abandonnés, tandis que d’autres ont été sauvés de l’industrie de la viande ou du lait.
300 animaux recueillis
“Nos dromadaires et nos chameaux, nous les avons rachetés pour les sortir de leurs conditions de vie précaires dans les cirques. Pour la faune sauvage, ce sont des animaux qui ont transité dans des centres de soins. Ils sont handicapés et ne peuvent plus survivre dans la nature”, relate Blandine. Le dernier animal arrivé au refuge est une biche, qui a été élevée par un particulier. “En général, des gens trouvent ces animaux bébé, dans la forêt. Ils veulent les sauver et les élèvent au biberon. L’animal s’attache à eux et n’a plus les codes de la nature. Mais attention : une autorisation est nécessaire pour les garder.”
La Ferme des Oliviers fonctionne avec un budget de 100 000€ par an, grâce à des activités ouvertes au public, aux investissements personnels d’Olivier et Blandine et des dons, en nature ou financiers. Le refuge a toujours besoin de bénévoles. Plus d’informations ici.