Dans un lotissement de la Ville-aux-Clercs, dans le Loir-et-Cher, le Jardin de Maggy est vraiment étonnant. C’est un petit jardin de 880 m2, mais planté densément. Et où, jamais, on ne sent oppressé par la végétation. Pourtant, Maggy se débrouille toujours pour trouver de la place !
Pour cela, il faut bien maîtriser les risques de concurrence, d’autant plus quand, comme ici, on doit gérer plus de mille végétaux. Soit 130 variétés de rosiers, plus de 120 d’hostas, une quarantaine d’heuchères. Auxquelles, depuis le Covid, se sont ajoutées plus de 70 nouvelles variétés d’arbustes et de vivaces. Et, bien sûr, il faut tailler régulièrement pour que cela reste dense sans nuire à l’harmonie du jardin. Un beau jardin, ça se mérite !
N’oubliez pas les arbres !
Il faut dire que son petit jardin, Maggy l’a toujours rêvé. La meilleure preuve ? Quand elle et son mari Dominique ont acheté leur maison, elle a acheté ses fleurs, notamment des rosiers, avant même que la vente ne soit finalisée.
Ensuite, il a fallu travailler. Ils ont d’abord semé la pelouse puis fait un petit potager. Sans oublier de planter des arbres – oui, oui, on peut mettre des arbres même sur une petite surface. Ceux-ci présentent d’autres intérêts que leur seule beauté. Non seulement, ils font de l’ombre, mais ils hébergent également une biodiversité qui participe à l’équilibre d’un jardin.
Inspiration
Depuis plus de 15 ans, Maggy ouvre son petit jardin lors du week-end des Rendez-vous aux Jardins, début juin, mais aussi sur rendez-vous. Un bon moyen de trouver l’inspiration, surtout quand on a, comme elle, peu d’espace à sa disposition.
Son inspiration, Maggy l’avait quant à elle trouvée dans un jardin illustre, et pas beaucoup plus grand que le sien : celui d’André Ève. Chez le grand rosiériste français, elle a validé le fait que la place n’était pas vraiment un problème. Surtout quand on sait faire les bons choix et prendre les bonnes décisions pour associer les végétaux, les tailler ou les donner quand ils n’y ont plus leur place. Un processus toujours de mise chez Maggy puisque, comme elle le dit, « un jardin n’est jamais vraiment fini ! »