« On exploite le vivant d’une manière qui fera rougir de honte les archéologues du futur », témoigne Marc Mortelmans. Le journaliste, auteur, conférencier et créateur de podcast tente de provoquer de l’émerveillement. Il espère ainsi pousser à protéger ce que l’on aime et ce qui nous émerveille. Son dernier livre propose une approche sémantique du vivant.
“Nomen”, paru aux éditions Ulmer, revient sur l’origine des noms des espèces. On y découvre des attributions classiques en fonction du lieu de vie ou de la couleur, et d’autres plus étonnantes. Par exemple, on peut y lire que l’ancien nom du renard était goupil. Au XIIe siècle, un roman a eu du succès dans toute l’Europe. Il y raconte l’histoire d’animaux humanisés dont le personnage principal s’appelle Renard. Quelques décennies plus tard, le prénom remplacera le nom, explique Marc Mortelmans.
Les surprises que cache la sémantique des noms des espèces sont ainsi répertoriées dans « Nomen, l’origine des noms des espèces ». Ce livre est également un podcast éponyme, disponible sur toutes les plateformes. Marc Mortelmans se révèle également passionné et passionnant dans d’autres productions comme “Baleine sous Gravillon” ou “La mécanique du vivant”, sur France Culture.