Jonathan Bel Legroux est praticien en hypnose, préparateur mental. Il est aussi l’un des précurseurs de l’hypnose dans le sport. Il est par ailleurs le directeur d’IPM Sport, une formation professionnalisante de préparation mentale. Conférencier et auteur du livre « L’Incontournable de l’autohypnose » (éditions Amphora). Il est surtout très humain et aime accompagner les autres vers le changement.
Authentique et passionné, il se livre avec beaucoup de générosité et de simplicité.
AirZen Radio. Quelle est ta définition de l’hypnose ?
Jonathan Bel Legroux. Le piège serait de dire tout ce que ça n’est pas. En fait, aujourd’hui, quand on parle d’hypnose on ne sait pas totalement de quoi on parle. On peut parler d’une discipline qui s’intéresse à plein de corps de métier différents. L’hypnose c’est un ensemble de disciplines. Il y a l’hypnose médicale, l’hypnose pour les sportifs, etc. Ce sont des techniques, des techniques linguistiques que de nombreuses personnes utilisent sans même savoir qu’elles les utilisent. Et c’est aussi un état. Il faut donc bien définir si on parle d’une technique, d’une discipline ou d’un état. Moi, je parle plutôt d’un état car c’est ce qui questionne vraiment les gens.
L’autohypnose consiste donc à faire de l’hypnose soi-même ?
C’est ça. C’est comprendre que l’état d’hypnose, on peut le créer. Même avec un praticien, souvent les personnes viennent en séance en pensant que je vais, moi, les mettre sous hypnose. C’est une erreur de penser ça. Je n’hypnotise personne. Je bosse en partenariat avec les personnes qui viennent en séance. L’hypnose n’est pas quelque chose de passif. La personne va apprendre à créer son état d’hypnose toute seule.