« Oui, la mode change » Guillemette Bailly est la fondatrice de Petit Minus, une nouvelle marque de prêt-à-porter pour enfants. Selon elle, les années à venir pourraient être décisives pour cette industrie qui est l’une des plus polluantes au monde.
Les entreprises doivent limiter leurs déchets
C’est un risque à prendre pour les entreprises qui ne sont pas habituées à limiter leurs déchets, mais plusieurs solutions existent. Premièrement, ne pas donner un sens aux motifs. Si le vêtement doit avoir un imprimé à un endroit précis, il y a des chances qu’il y est de grosses chutes de tissu. En revanche si l’imprimé n’a pas de sens, les patrons peuvent se superposer pour utiliser toute la matière possible.
Autre solution, utiliser des tissus inter-saisons qui pourraient correspondre à plusieurs collections afin de ne pas solliciter trop de matières premières différentes.
Enfin, chaque marque à la possibilité de réutiliser ses chutes ou les vendre à d’autres entreprises qui les réutilisent.
Les clients doivent modifier leurs réflexes de consommation
Oubliez la « fast-fashion », plus les consommateurs se tourneront vers les entreprises plus éco-responsable, plus les grandes enseignes s’aligneront ! Guillemette Bailly en est convaincu. Si les initiatives vertes se multiplient, elles deviendront la norme. C’est ainsi qu’elle a commencé à supprimer le plastique de ses envois…. Pour le plus grand plaisir de ses clients !
