L’indoor cycling est une discipline venue des États-Unis. Le concept ? Pédaler dans le noir au rythme de la musique pour lâcher prise. La séance dure 45 minutes. Elle est animée par un coach. Rien de mieux pour en parler que de tester. J’ai donc participé à une séance au studio Dynamo de Bordeaux qui a ouvert il y a deux ans.
J’arrive comme convenu avec un quart d’heure d’avance, j’enfile des chaussures, je prends ma gourde et rentre dans une salle quasiment pleine. Tout le monde s’installe à son vélo. Je fais pareil. On règle mon vélo. La coach vient vers moi avant le top départ. « Tu fais ce que tu peux », me glisse-t-elle. Ok. C’est parti pour 45 minutes.
Une expérience intense et particulière
J’ai donc pédalé. J’ai suivi les instructions de la coach, j’ai essayé de suivre les habitués, mais très vite ça a tiré et j’en ai finalement pas mal bavé. Rien d’anormal pour Lucie, coach d’indoor cycling.
« Au début, c’est vrai que c’est très dur, très physique. Le coach ne s’éclaire pas pour détailler les positions donc cela peut être déstabilisant, mais c’est le fait d’être perdu comme ça qui fait que l’on trouve autre chose en nous et que ça devient agréable. »
Une séance à vélo qui libère les émotions
Marianne, qui participe à des cours d’indoor cycling à raison de deux à trois fois par semaine depuis deux, ans confirme : « Au bout de six séances, il y a un premier déclic qui permet de comprendre les mouvements de base et après, au bout de quelques semaines ou mois, on a un autre déclic qui permet de comprendre le rythme, de se lâcher, de fermer les yeux et d’avoir les mouvements qui viennent de manière automatique. »
Elle peut désormais se laisser aller à ses émotions. « L’indoor cycling, ça défoule. Ca fait du bien, autant au corps qu’au coeur. Là, par exemple, j’ai versé une larme sur l’avant-dernière musique. Je trouve que les nerfs lâchent, que l’on soit fatigué, agacé, très heureux de sa journée ou ému, ça fait ressortir les choses », témoigne Marianne.