Au terme de ses études, Linda Campostrini a fait un choix qu’elle murissait depuis toujours : quitter l’Italie, quitter la France, quitter en fait la sédentarité pour voyager.
C’était en 2012. La jeune femme avait 19 ans. Dix ans plus tard, elle se trouve aujourd’hui au Guatemala, au cœur d’un continent sud-américain qu’elle ambitionne de traverser de part en part, du Nord au Sud, en partant du Mexique.
Et pour ce périple de plusieurs milliers de kilomètres, le moyen choisi est l’auto-stop, pour lequel Linda est manifestement assez douée.
Passion écrasante
Et cette passion qu’a Linda pour le voyage écrase tout sur son passage. Rien autour d’elle n’est de nature à ériger une barrière entre elle et l’ailleurs. Ni les contraintes financières, faciles à résoudre quand on n’a pas peur de mettre les mains dans le cambouis, ni même l’éloignement de sa famille.
Sa mère n’a jamais cherché à lui faire changer d’avis. Y serait-elle arrivée ? Probablement pas, tant sa passion est brûlante, sans frontières. Linda nous apprend avant tout que pour le faire, le vouloir suffit.