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L’impression 3D, un outil pour lutter contre l’obsolescence programmée

Aujourd’hui, il est possible de remplacer de nombreuses de pièces cassées grâce à l’impression 3D, chez les professionnels ou chez soi. Des formations existent aussi pour acquérir les connaissances de base.
Lutter contre l’obsolescence programmée avec l'impression 3D
© cvincelet / Adobe Stock
Journaliste

C’était encore de la science-fiction il y a seulement quelques années : voir un joint de bouilloire, un mécanisme de portail automatique ou un verrou de fenêtre se modéliser, devant nos yeux, en seulement quelques minutes ou quelques heures. La technologie de l’impression 3D est en pleine ébullition. Démocratisée en 2005 avec la levée des brevets, elle se réinvente chaque jour. Parmi les technologies en développement, les impressions holographiques. 

Aujourd’hui, une dizaine de techniques existent, de la résine au filament, certaines étant plus complexes que d’autres. Mais surtout, on peut désormais imprimer chez soi, en 3 dimensions. 

Formés en une semaine 

Les machines sont plus accessibles, les formations pas si longues ni difficiles. Infill Conseil, par exemple, en propose en Gironde. En une semaine seulement, on apprend à modéliser et à manier une imprimante 3D. “Pas besoin d’être ingénieur”, explique Steven Laurent, le fondateur de l’entreprise.

Aucune limite au niveau des formes, des matières, de l’imagination. Certains particuliers produisent des décors d’aquarium, d’autres des pièces pour leur voiture, de la décoration, des tableaux, des boutons spécifiques pour la couture… Tout est possible. 

Infill conseil

En peau de raisin ou coquilles d’huîtres

L’impression 3D est aussi le meilleur moyen de lutter contre l’obsolescence programmée. Tout, ou presque, est imprimable. D’autant plus que, depuis 2021, les fabricants de téléphones portables ou d’électroménager ont l’obligation de fournir les fichiers 3D des pièces qu’ils ne produisent plus. À terme, cela pourrait concerner d’autres secteurs. 

En plus, les matières utilisées dans l’impression 3D sont beaucoup plus respectueuses de l’environnement : de la fécule de maïs ou de pomme de terre, de la peau de raisin pour la couleur ou la texture, des coquilles d’huîtres ou de moules, des bouteilles plastiques récupérées dans la mer…

Dans un futur proche, les pièces d’impression pourraient simplement être versées dans notre bac à compost domestique. Sans compter que l’on peut également broyer, faire fondre nos anciens objets imprimés pour leur donner une nouvelle vie. Une technologie qui n’a pas fini de nous surprendre. 

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