Poussée par son envie de rendre service, Magaly Siméon lance en 2018 la plateforme Lily facilite la vie. Elle s’est entourée de deux associés : Sarah Penven et Chris Navas. Tout est parti d’un constat : « Je me suis rendu compte que j’avais un talent : celui d’aider les gens à trouver des solutions à leurs problèmes, explique-t-elle. J’arrive à mettre en relation les bonnes personnes. »
Ils se sont alors donné pour mission d’aider les personnes à réduire leurs problèmes du quotidien en passant par les entreprises. Les trois associés partent du principe que si on aide un salarié à régler ses soucis du quotidien, il sera plus en forme. Par ricochet, cela contribuera à son bien-être au travail et aux performances de l’entreprise.
Plus qu’un service de conciergerie
Il y a trois façons d’interagir sur la plateforme Lily. Il y a d’abord des contenus originaux réalisés avec des experts pour apporter les bonnes réponses à nos questions. Aussi, s’il y a besoin d’une aide supplémentaire, les collaborateurs peuvent aider grâce à des conseillers formés à la psychologie positive et à l’écoute active. Ceux-là font l’intermédiaire avec des experts. Le troisième niveau concerne une boutique de services, dans laquelle il y aura des prestataires sélectionnés, comme des avocats. Les tarifs ont été négociés.
Mais alors, quels sont les sujets qui préoccupent les salariés ? «(trouver le bon artisan pour les travaux ou encore des conseils pour un premier achat immobilier, NDLR). Enfin, on a des salariés qui s’interroge sur le bien vieillir de leurs parents. »
Bien-être au travail
Les employés de Lily facilite la vie répondent aux besoins avec « bienveillance, authenticité et fiabilité ». Ce sont les maîtres-mots de l’entreprise, afin que tout se passe au mieux au travail en collaboration avec les services RH et les managers.
« On voit bien qu’aujourd’hui ce projet d’accompagnement pour une conciliation de la vie professionnelle et personnelle est une volonté des salariés. Mais il y a encore une déconnexion de la part de certaines entreprises qui constatent, mais ne passent pas forcément à l’action. Il faut faire bouger les choses », conclut la cofondatrice de la start-up.