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L’horodateur, invention 100% française, fête ses 50 ans

© C. Aucher / Adobe Stock
L’horodateur fait partie de notre quotidien depuis 50 ans. L’invention française, fabriquée à Besançon, est installée dans 4 350 villes réparties dans 80 pays.

Le problème du stationnement semble avoir toujours existé. La première ville à avoir fait payer son parking en France n’était pas Paris, mais Bayonne. C’était en 1926. La municipalité avait alors mis en place une taxe de 2 francs pas jour ou un abonnement annuel de 36 francs pour les propriétaires de voitures résidant sur la commune.

Il faudra attendre 1935 pour voir apparaître le premier parcmètre. D’abord aux États-Unis, où il a été installé à Oklahoma City. En France, l’arrivée de l’invention de l’avocat américain Carl Magee aura lieu dans les années 60. Cette invention va connaître un développement rapide, notamment aux abords de l’aéroport du Bourget, à Paris, ou encore dans plusieurs grandes villes de province. À l’époque, en 1968, les parcmètres français sont fabriqués par une seule société : la Compagnie des Compteurs, l’ancêtre de Flowbird, alors localisée à Besançon.

100 millions d’usagers par semaine

C’est cette même société, la Compagnie des Compteurs, qui va être à l’origine des horodateurs. Le premier sera d’ailleurs installé par Maurice Follod en 1972 à Paris, place du Palais Royal. Aujourd’hui, les horodateurs, dérivés du tout premier prototype parisien datant de 1972 sont utilisés par 100 millions d’usagers chaque semaine dans 4 350 villes de 80 pays.

« L’idée de créer cette machine est arrivée par le nombre croissant de véhicules qui arrivaient dans l’espace urbain, explique David Chauvin, directeur marketing de Flowbird. Dans les années 70, Paris, capitale de la France, était la première ville à vouloir mettre en place une solution de régulation du trafic. Elle a donc mis en place une solution qui permet de gérer plusieurs places de stationnement, à travers un objet, l’horodateur. Objet qui permettait de comptabiliser le temps, d’éditer un ticket et de l’afficher derrière le pare-brise pour que les agents assermentés de l’époque puissent vérifier si le véhicule était en droit de stationner ou pas. »

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