Les usages du bouleau sont nombreux. Il pousse souvent dans des terres pauvres et siliceuses et peut aller jusqu’à 2000 m d’altitude. Il est très présent dans les zones arctiques car il résiste très bien au froid. Le bouleau est capable de reconquérir des landes abandonnées avant d’autres espèces.
Dans le passé, par distillation sèche de l’écorce, on obtient un goudron collant connu dès le Paléolithique pour les pointes de flèches sur un bâton. Puis pour colmater les premières embarcations en bois. L’écorce tressée permettait d’allumer un feu et de faire des lanières, par exemple, pour fabriquer des chaussures. Plus tard, il avait aussi l’usage d’un support d’écriture.
On trouve aussi des usages au bouleau en cuisine. Son bois s’utilisait traditionnellement dans les fours des boulangers. La température voulue était ainsi vite atteinte grâce à sa capacité à brûler vite et son bois laisse peu de cendres. Enfin, en menuiserie, c’est un bois qui se travaille facilement et est très en vogue du fait de sa couleur claire uniforme et son grain très fin.
Du point de vue médicinal, la sève obtenue à la fin de l’hiver est un bon dépuratif cutané, rénal et articulaire. Elle contient des sucres de petits acides organiques, des minéraux (calcium, magnésium, zinc, manganèse, fer…), des acides aminés et des polyphénols.
Une fois obtenue, son huile essentielle est antalgique, anti-inflammatoire. Elle s’utilise pour les inflammations articulaires, tendineuses, arthrites, rhumatismes, arthroses, crampes ou tendinites.
Elle est interdite pour les femmes enceintes et allaitantes. Idem pour les enfants de moins de 12 ans. Il faut également se renseigner sur les allergies. Elle doit être diluée dans une huile végétale pour application cutanée et ne doit pas être prise par voie orale. Il est indispensable de vous faire encadrer par un professionnel pour l’utiliser.