Son origine est asiatique, plus précisément dans les montagnes du sud de la Chine. Le premier ginkgo européen parviendra en Hollande par la Compagnie néerlandaise des Indes en 1730. Il arrivera ensuite au jardin botanique de Kew, près de Londres, et enfin en France, au Jardin botanique de Montpellier en 1778 grâce à l’achat à prix d’or de quelques spécimens aux Anglais.
Le ginkgo a su convaincre par la beauté de ses feuilles d’or en automne et, surtout, par sa résistance à tout. Il fait aujourd’hui partie de notre patrimoine citadin et tout grand jardin se doit de posséder son ginkgo !
Sa longévité est exceptionnelle. Il peut en effet vivre 1000 ans, voire plus. Cette longue vie est due probablement à sa richesse en antioxydants et à sa structure chimique.
Les études sur le ginkgo sont très nombreuses tant d’un point de vue des mécanismes biochimiques que des effets sur des animaux ou chez l’homme.
Pour synthétiser ces milliers de travaux scientifiques, on peut dire qu’il a des effets sur la protection et la viabilité des neurones soumis à divers stress oxydatifs et à des processus inflammatoires. On lui accorde aussi des effets vasculaires, vasodilatateurs et un renforcement de la résistance des vaisseaux et antiagrégant plaquettaire
Le ginkgo sera donc utilisé dans les maladies inflammatoires et neurodégénératives. Par exemple, les troubles de la mémoire notamment dans les dégénérescences chez les personnes âgées. Il peut aussi accompagner une dégénérescence rétinienne, des troubles cognitifs, visuels, olfactifs, auditifs…
C’est un allié des problèmes veineux et artériels : jambes lourdes, varices, hémorroïdes, maladie de Raynaud. Enfin, il est utilisé pour les acouphènes et vertiges quand l’origine est vasculaire