En Écosse, une jeune fille trouvant un brin de bruyère blanche était assurée de se marier dans l’année. En Amérique, il suffit qu’un brin s’accroche à une robe pour annoncer une rencontre sentimentale à venir. Mais en réalité, au-delà des légendes, cette plante est à la fois généreuse et fascinante.
On distingue deux espèces : « bruyère » et « callune ». Il n’est pas rare que les deux poussent au même endroit. Pour les différencier, la première a des petites fleurs en clochettes. Sur la seconde, les pétales sont bien séparés et n’ont pas la même allure de clochette.
La bruyère : de la tisane au miel
On va pouvoir faire des tisanes à la fois avec les fleurs et les feuilles, de la gemmothérapie, du miel de bruyère ou encore des pipes avec son bois. C’est la spécialité de la commune de Saint-Claude, dans le Jura, le bois de la bruyère étant résistant à la chaleur.
La plante renferme de la quercétine, substance anti-inflammatoire et antiallergique. Elle est éliminée facilement, ce qui lui donne un grand intérêt pour combattre les infections urinaires. C’est d’ailleurs sa principale action en phytothérapie.
Comme pour toute plante, il est nécessaire d’être entouré d’un professionnel pour son utilisation.