Tout n’est pas bon dans les plantes. Elles ont en effet leur mécanisme de défense qui peut passer par la synthèse de toxines très fortes. Les buts sont multiples. Dans un premier temps, pour assurer la survie de leur espèce, en luttant contre les infections ou en favorisant la reproduction. Ensuite, pour sélectionner le bon pollinisateur en éliminant ceux qu’elle considère comme nuisibles. Les plantes toxiques ont aussi pour but de protéger leurs graines et de se défendre contre les herbivores.
Il existe une très large variété de toxines et, comme pour tout, la dose est importante mais aussi la durée d’exposition.
Contrairement aux idées reçues, le danger des plantes toxiques n’est pas uniquement en ingérant la plante. Certaines toxines passent par la peau comme l’aconits et le delphinium. Un bon jardinier portera donc des gants pour prévenir le risque même s’il n’est que d’une irritation de la peau.
La note positive se trouve dans le fait que les plantes toxiques peuvent aussi devenir des amies. En comprenant leur physiologie, la biochimie et en étudiant les doses, il est possible de leur accorder des vertus. C’est le cas par exemple en homéopathie, ou la dilution est très importante, mais aussi en médecine chinoise mais après un processus de détoxination chauffage/trempage. Attention toutefois aux préparations de ce type car l’intoxication est toujours possible.
Dernier point important, les plantes d’intérieur peuvent faire partie de ces plantes toxiques, il est donc primordial de bien se renseigner en amont.