Mieux comprendre en allant vers l’autre, vers l’inconnu. C’est l’idée qu’Arthur Larie s’est mise en tête après ses études avec le projet Les Voix du Nil.
“Entre plusieurs projets, les acteurs éthiopiens, égyptiens ou soudanais cherchaient tous finalement la même chose. La réalisation de notre projet a été possible grâce aux rencontres que nous avons effectuées là-bas. Il y a, par exemple, cet artiste éthiopien qui illustre par la peinture la relation entre les trois pays, qui pense que l’art peut être un lien entre les hommes. Donc, finalement, le projet a débuté grâce à ce peintre et un Soudanais. Le but était de raconter toutes les histoires qui relient ces habitants”, explique le journaliste de solution et co-fondateur des Voix du Nil, un projet qui mêle web-documentaires et photographies.
Des lueurs d’espoir dans une région en crise
Malgré un bilan mitigé entre problématiques gouvernementales et conflits, Arthur tire un bilan plutôt positif à l’échelle locales.
“Nous avons pu voir que c’est surtout à l’échelle locale que les actions sont les plus concrètes. Les rencontres nous ont enseigné que malgré la situation complexe, les habitants veulent cohabiter. C’était aussi l’objectif du travail de partir pour rencontrer, connaître l’autre et en apprendre plus dans le cadre d’un travail de journalisme de solution”, indique Arthur Larie.