La loi l’impose : à partir du 1er janvier 2024, composter les biodéchets deviendra obligatoire. Un geste qui pourrait devenir rapidement naturel si l’on comprend l’utilité du compostage. « Comprendre comment le cycle fonctionne permet, même à terme, de mieux manger en valorisant les produits frais », explique Henri Thomazo, co-fondateur de Transfarmers.
La start-up française propose des pots de fleurs-composteurs en argile, confectionnés de façon artisanale. Une méthode qui réunit compost, lombrics et plante dans un même objet. Voilà pourquoi le nom vous fera probablement penser à la contraction entre transformer et farmers (fermier en anglais).
Le cycle vertueux est le suivant : vos biodéchets (épluchures, marc de café, coquilles d’œufs…) sont de l’engrais pour le sol. En les compostant dans le pot, ils seront mangés par des verres de terre et leur digestion est idéale pour nourrir la plante.
Pédagogie : les Transfarmers dans les écoles
Testé dans cinq écoles françaises, le Transfarmers se révèle être un outil pédagogique intéressant pour les enseignants. Avoir le compost, le lombric et la végétation au même endroit permet de comprendre l’utilité du vivant et son interdépendance. « On ne parle plus de tri, on parle de la nécessité de rendre à la nature ce dont elle a besoin pour se développer », explique le co-fondateur de Transfarmers.
En classe, les enfants ramènent donc leurs déchets organiques pour nourrir le compost et s’en occupent. De quoi motiver les plus jeunes à mieux manger, car pour avoir des épluchures, il faut manger des fruits et légumes. Un bénéfice qui pourrait inspirer d’autres classes de primaire à intégrer le Transfarmers dans leur classe.