Il y a quelques semaines, je vous racontais l’histoire de ma fille de 6 ans qui avait sauvé un hérisson avec l’aide de la police municipale. Depuis, je me suis promis de me renseigner pour ne plus me sentir démunie face à une telle situation. J’ai trouvé conseils auprès de l’association les P’tits Kipik et leur histoire très touchante.
Il y a douze ans, Sarah Stahl trouve un hérisson blessé. Ne e sachant pas comment faire pour s’en occuper, elle se rend alors à la clinique vétérinaire de Maisons-Alfort (Val-de-Marne). Elle y devient ensuite bénévole et se forme à soigner les hérissons. Elle décide ensuite d’ouvrir son propre centre de soins chez elle, à Orsay (Essonne). Elle crée alors les P’tits Kipik.
Une formation indispensable
Très rapidement le bouche-à-oreille fonctionne et, chaque jour, elle reçoit plusieurs dizaines d’appels de particuliers qui la sollicitent pour lui demander des conseils. Depuis, plusieurs centres ont ouvert en Ile-de-France.
Corinne est bénévole dans l’un d’eux. Elle a aménagé une pièce entière dans le sous-sol de sa maison pour recueillir les hérissons. Avant de pouvoir devenir centre de soins, elle a dû se former et répondre à différents critères. La procédure étant très encadrée, un particulier ne peut pas décider du jour au lendemain d’accueillir des animaux sauvages chez lui.
Un carton et une bouillotte
Corinne m’accueille chaleureusement dans son centre de soins, l’ambiance y est paisible, les hérissons dormant en journée. Cette information est importante à retenir, car elle précise que « si on trouve un hérisson en pleine journée au milieu de son jardin, qu’il y a sans doute un problème ».
« Le bon geste à avoir, c’est de prendre le hérisson, le mettre dans un carton avec une bouillotte et ensuite appeler les centres de sauvegarde les plus proches de chez vous », explique Corinne.
Lorsque je lui parle de ma peur de toucher un hérisson, elle me rassure en me disant qu’il faut mettre des gants et que les hérissons sont très rarement agressifs. Ils ont souvent plus peur de nous que l’inverse.