Les Petits Culottés est une marque de couches françaises écologiques portée par Johan Bonnet et Matthieu Batteur.
L’aventure a démarré il y a quatre ans : « C’était le début des polémiques sur les perturbateurs endocriniens, que l’on a retrouvés dans des couches, explique Matthieu Batteur. Étant donné que Johan et moi avions déjà une sensibilité dans le bio et le naturel, on s’est dirigé naturellement vers les couches écologiques pour bébé. »
“800 actifs chimiques bannis”
Toutes leurs couches sont « sans perturbateurs endocriniens, souligne le co-fondateur. On a remplacé les matériaux chimiques par des matières naturels. On a ainsi banni les 800 actifs chimiques susceptibles de créer des réactions allergiques en contact avec la peau ».
Pour mettre au point leur produit, les deux amis-associés ont travaillé avec un laboratoire spécialisé dans les analyses toxicologiques, situé à Lyon.
Des couches pour bébés prématurés
Le 28 avril dernier, Matthieu et Johan ont sorti les premières couches pour enfants prématurés avec analyses toxicologiques. Huit services de néonatalogie de France ont participé à la phase test qui s’est déroulé en deux étapes : sur le produit en lui-même puis sur son utilisation. Et il y avait quelques éléments à prendre en considération comme le fait que les bébés prématurés soient sensibles au bruit.
À présent, tous les services de maternité des établissements de santé qui ont participé à ces phases sont dotés de ces couches.
Couches made in France
Un autre point tenait aux fondateurs des Petits Culottés : le lieu de fabrication. Les couches sont conçues dans deux ateliers français : au cœur des Vosges et en Bretagne.
« C’était une croyance forte de montrer que l’on peut travailler localement, créer de l’emploi, précise Matthieu Batteur. Là, il n’y a pas de pression sur les prix étant donné que l’on travaille en circuit court. La livraison est assurée depuis les usines à la maison des parents. Résultats : la production a doublé dans les Vosges. Ça prouve que l’on peut fabriquer de la très bonne qualité française sur des produits grande consommation ». Il conclut : « Notre objectif est de rendre accessible la couche écologique. »