Le rapport sur l’état de l’océan 2024 de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture, sorti en juin 2024, devrait sonner comme une alerte. Plus de 100 scientifiques de près de 30 pays y mettent en lumière de nouvelles données alarmantes sur les menaces qui pèsent sur les océans. Cette évaluation mondiale fournit une analyse factuelle des défis à relever, précise l’UNESCO. Parmi eux, le réchauffement des océans, mais aussi l’élévation du niveau de la mer, la pollution, l’acidification, la désoxygénation ou encore le carbone bleu et l’appauvrissement de la biodiversité.
Cette situation – et ce rapport – devrait toutes et tous nous interpeller, explique Thierry Lerévérend, directeur général de Teragir, qui pilote aussi le Pavillon Bleu, voire nous réveiller. En effet, l’océan est malade. Et, pourtant, c’est bien le poumon de la Terre qui est ici touché. Selon Thierry, il n’est pas encore trop tard pour agir. Si l’action doit être pilotée plus haut, les citoyens peuvent aussi contribuer à améliorer le bilan de santé de l’océan. Et ce, grâce à des gestes simples et citoyens. Thierry le rappelle d’ailleurs : protéger les océans pour contribuer à sa bonne santé, c’est aussi contribuer à garder notre santé en retour aussi bonne.
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