La gravure ouvre des mondes créatifs multiples et pourtant, cet art reste peu connu. Isaure de Larminat a découvert cette passion, un peu par hasard, à l’École nationale supérieure des Arts Décoratifs à Paris. Depuis, elle n’a plus quitté ses outils et a développé son propre univers, qu’elle qualifie de fragile. Pour elle, la gravure est une technique intéressante parce que le travail se fait à l’envers. Ses dessins préparatoires lui offrent une méditation sur la nature tout en lui apprenant à prendre le temps.
Sur ses œuvres, on peut y voir des animaux, des crocodiles qui dansent mais ce qu’elle préfère, c’est travailler sur des textes. Selon Isaure, chaque texte lui évoque une image qu’elle essaye alors de représenter. Elle considère les livres comme sa source d’inspiration. Cependant, la gravure n’est pas de tout repos et est chronophage. Isaure insiste sur ses angoisses lors de ses conceptions puisqu’elle ne sait jamais où son geste finira. Il faut s’adapter à la création pour enfin accoucher d’une œuvre qui allie la beauté, l’équilibre et la liberté. Enfin, il est possible de découvrir ses œuvres sur son site internet.