Terme de plus en plus en vogue, le jardin-forêt mérite néanmoins qu’on l’explicite un peu. Pour cela, le plus simple est encore d’aller voir ceux qui en ont créé un !
C’est comme cela que je me suis retrouvé à Tourtoirac, un petit village de Dordogne, chez Aurélie et Yann, créateurs de la pépinière le Jardin-forêt du Chambon. Ce couple d’enseignants, longtemps exilé en région parisienne, a effectué son retour à la terre il y a une douzaine d’années.
Autosuffisance
Avec une idée bien précise en tête : nourrir la famille sainement tout en respectant le sol. C’est-à-dire en le travaillant le moins possible pour ne pas déranger la vie microbienne. La permaculture apporte quelques pistes. De même que le maraîchage sur sol vivant. Autant de démarches qui les aident à atteindre une forme d’autosuffisance. En effet, non seulement ils n’achètent plus de légumes ou d’aromates, mais ils arrivent à générer du surplus !
Légumes et mouvement perpétuel
Pour autant, ils ont envie d’aller plus loin. À savoir renforcer la résilience du jardin. Et atteindre une autonomie de manière plus collective. Inspirés par la démarche de Fukuoka, ils plantent des arbres à tour de bras sur leur lieu de vie. Celui-ci devient graduellement un jardin-forêt, où ils se concentrent désormais sur des plantes extraordinaires : les légumes perpétuels. Qu’ils produisent et proposent désormais à la vente depuis leur site internet mais aussi dans certaines foires et directement sur leur lieu de production.