“Les jours heureux ne s’oublient pas” raconte l’histoire d’une relation complexe entre un père et son fils. Gontran voit très peu son père. Ce dernier, installé en Espagne, a refait sa vie après la mort de son épouse. Mais un jour, sa compagne appelle Gontran et lui demande de venir en urgence voir son père. Elle n’en peut plus. Son père va mal. Presque sans réfléchir, Gontran prend le premier avion pour retrouver son père chez lui. Il le trouve alors en pleine dépression. Gontran se rend alors compte à quel point son père ne se remet pas de la mort de sa première femme. Ces quelques jours passés ensemble sont une occasion unique pour les deux hommes de se rapprocher, s’écouter, se parler. Et, miracle : Gontran décide de faire venir son fils pour que père et fils se retrouvent enfin.
Comment faire son deuil ? Parler avec son enfant quand on s’est tu toute sa vie ? Avancer quand tout autour de vous vous rappelle sans cesse le passé ? Et surtout, comment lâcher prise ? Autant de thèmes abordés dans ce quatrième livre de Gavin’s Clemente Ruiz, “Les jours heureux ne s’oublient pas”.
Bien loin du Guide du Routard qui délivre de précieux conseils, on retrouve ici un roman plus intime, plus personnel. L’auteur évoque la mort, le deuil, la tristesse, le sens de la vie, les sentiments paternels. Mais aussi l’abandon, la solitude ou encore le désespoir. Mais attention, ce n’est pas un roman triste. Bien au contraire. Il est léger, drôle, tendre, profond. Et surtout, il est positif. Un livre plein d’amour, de poésie, de bons sentiments et de bienveillance. Bref, un roman qui fait du bien !
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