Peut-être vous souvenez-vous de cette publicité pour une marque de confiseries, dans les années 80, qui avait comme slogan : « Petit mais costaud ». C’est un peu ça, les haikus japonais. Une poésie courte mais dotée d’une force d’évocation impressionnante.
Les haikus japonais répondent à certaines règles simples, dont les principales définissent la forme de cet art. Ils feront toujours trois lignes et contiendront 17 syllabes. Et comme ils s’inspirent de la nature, ils seront en lien avec la saison.
Pascale Senk est journaliste. Elle a rencontré l’art du haiku grâce à son métier, lors d’un reportage en 2010. Ils ne se sont plus quittés depuis. L’aspect démocratique de cette poésie, cette faculté à saisir le monde et la nature tels qu’ils sont à un instant précis ont définitivement séduit la journaliste.
Autrice de quatre livres sur les haikus, dont le dernier « Ciel changeant, haikus du jour et de la nuit », paru aux éditions Leduc, elle anime également des conférences et des ateliers d’écriture haikus pour enfants et adultes, dans lesquels elle enseigne les techniques et les règles de cette forme d’écriture poétique. La transmission et le collectif font partie des particularités de cette discipline. Elle est aussi à l’origine d’une série de podcasts “17 syllabes”.
Pascale Senk, « Ciel bouleversant, haikus du jour et de la nuit » aux éditions Leduc. 192 pages, 15,90 euros
