Les glaces et sorbets, des incontournables de l’été

La légende raconte que les Chinois auraient inventé la glace, 3000 ans avant notre ère. Mais, en réalité, on ignore l’origine de cet aliment. Plusieurs versions existent en effet.

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Glace, crème glacée, sorbet : quelles différences ?

Glace, crème glacée, sorbet : quelles différences ?

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Quelques idées reçues

Quelques idées reçues

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Céline Richonnet, diététicienne nutritionniste pédiatrique

Céline Richonnet, diététicienne nutritionniste pédiatrique

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Un sorbet peut être aussi calorique qu’une crème glacée. Une première mention historique de la glace aurait été faite en 500 avant JC, dans l’Empire achéménide (l’ancienne Perse et l’actuelle Iran). Les Perses préparaient alors une sorte d’aliment réfrigéré appelé « faludeh ». Composé d’eau de rose, de vermicelles, de safran et de fruits, ce mets d’exception était réservé aux grandes occasions et aux tables royales. Alexandre le Grand aimait quant à lui manger de la glace aromatisée au miel. Le grand Hippocrate, père de la médecine, encourageait même ses patients à en manger. Elle fortifiait, selon lui, le « jus de la vie et le bien-être ».

La Bible mentionne aussi le roi Salomon mangeant des fruits glacés. Mais c’est bien plus tard que le vénitien Marco Polo rapporta de l’un de ses voyages en Chine un mélange congelé de riz et de lait. En somme, l’ancêtre du sorbet. Le mot sorbet viendrait du turc « chorbet » ou « sharbet », lui-même dérivé de l’arabe « chourba » (à traduire par boisson aux fruits ou sirop).

La crème glacée est à éviter si on est intolérant au lactose.

Leur composition

Certaines glaces fournissent du calcium (75 à 100 mg pour deux boules), des protéines et des vitamines du groupe B. C’est le cas de la crème glacée aux œufs, vendue chez les artisans glaciers. Mais la plupart du temps, c’est surtout la teneur en sucre des glaces, crèmes glacées et même sorbets, qui peut poser problème (jusqu’à 20g pour deux boules). L’idéal serait de les faire maison pour contrôler la dose de sucre.

Autre ingrédient à lire sur les étiquettes : les additifs, dont la liste peut parfois être longue. Pour les enfants, on opte plutôt pour des petits suisses aux fruits à planter sur des bâtonnets et à congeler. Le sorbet peut être fait maison avec une bonne teneur en fruits rouges. Il est alors source d’antioxydants et n’apporte pas de matières grasses.

Céline Richonnet est diététicienne nutritionniste pédiatrique et ingénieure nutrition à Paris. Elle est l’auteure de deux livres : « Bien nourrir votre enfant pour un microbiote au top » et « Le Grand Livre des recettes de mon bébé », paru aux éditions Marabout.

Agence de communication Perpignan