Dans l’inconscient collectif, un jardin de château est souvent synonyme de jardin à la française. Topiaires de buis, perspectives rectilignes et arbres multicentenaires. Si le château de Losmonerie n’offre pas vraiment cela, ses jardins n’en sont pas moins intéressants. En grande partie grâce à Guillaume de Villelume. Le domaine, qui date de la Renaissance, appartient à sa famille depuis le XVIIe siècle et offre un « terrain de jeu » idéal à ce passionné de jardinage.
La place de la nature
Ce jardin de château assez peu orthodoxe abrite en effet trois jardins. Le premier, assez formel, très fleuri, se situe aux abords de la demeure. Il est néanmoins très influencé par la « Dutch wave », un courant hollandais naturaliste. Cela lui donne un côté sauvage, très naturel. Et puis, il y a le jardin sauvage à proprement parler. Lui, se trouve au bord de la Vienne et l’homme n’y a rien planté. C’est le lieu de la contemplation et de la méditation, bercée par le bruit de l’eau, à l’abri dans la cabane en osier vivant.
Au paradis des framboises !
Mais ce qui différencie ce jardin de château de ses homologues « classiques », c’est sa collection de framboises. Plus de 100 variétés, ce qui en fait probablement la plus grande d’Europe. Les petits fruits y déploient toute leur palette de couleurs et de goûts. Du rouge au jaune en passant par l’orange, fruités, doux ou sucrés, il y en a pour tout le monde ! Notamment lors des sessions de ramassage organisées (selon l’abondance) par le château, qui permettent aux gourmands d’agrémenter leur visite par une cueillette aussi instructive que délicieuse…