S’il n’est pas obligatoire, le Nutriscore est, six ans après son instauration, affiché par près de 60% des entreprises selon l’UFC-Que Choisir. Cet étiquetage présent sur les emballages des aliments permet plus de transparence quant à la qualité nutritionnelle des produits. À partir du 1ᵉʳ janvier 2024, ses critères de notation vont évoluer. Un produit pourrait ainsi, sans avoir changé sa recette, passer de A à C ou de B à A.
À cette date, en effet, le gras, le sucre, le sel et les protéines issues de la viande rouge seront davantage pénalisés. Les produits laitiers tels que les yaourts à boire et autres boissons lactées seront quant à eux reclassés en boissons. Par ailleurs, la présence de fibres bonnes pour la santé dans un produit bénéficiera d’une attention accrue.
Nutriscore : deux affichages différents pour un même produit ?
Les entreprises disposent d’un délai de 24 mois pour adapter leur étiquetage si la note change au 1ᵉʳ janvier 2024. Une situation déroutante pour les consommateurs qui se retrouveront pénalisés à court terme. L’objectif de cette nouvelle notation est de s’inscrire en cohérence avec les enjeux majeurs de santé publique.
Pour le Collectif En Vérité qui milite pour plus de transparence, cette avancée est une bonne chose. “Cela correspond à la promesse qu’avait fait Nutriscore d’être évolutif. On pense qu’il pourrait aller encore plus loin en intégrant les additifs et en affichant le niveau d’ultra-transformation”, explique David Garbous, cofondateur de l’association.
Au total, seul 1% des références qui devraient être notées E sont réellement étiquetées selon l’UFC-Que Choisir.