Aujourd’hui, la durée moyenne d’utilisation d’un couvert à usage unique avant d’être jeté est de 20 minutes seulement. Cela reste très peu et engendre une pollution de 1000 milliards de couverts qui se retrouvent à la poubelle chaque année en Europe. Pour remédier à ce gaspillage, Marie Nagy et Armand Ferro ont imaginé les couverts Reus’eat. Ils ont ainsi développé un nouveau matériau qui reprend les principes de l’économie circulaire en revalorisant la drêche de bière.
Ce co-produit de l’industrie brassicole est récupéré en fond des cuves en fin de brassage et est 100% naturel. Collectées avec l’aide de Maltivor auprès des brasseurs lyonnais ou de la périphérie, ces drêches de bière ont de nombreuses vertus.
En s’appuyant sur ces céréales, les deux fondateurs ont ainsi réinventé la vaisselle de demain. Après de nombreux essais, ils sont arrivés aujourd’hui à des couverts agréables en bouche, réutilisables et compostables.
Adaptés aux particuliers et aux professionnels, les couverts Reus’eat peuvent être lavés à la main pour être conservés plus longtemps. La composition de cette innovation permet par ailleurs un compostage simple et rapide. Grâce aux liants naturels et à la farine de drêche, il est possible de faire disparaître ces couverts en six mois, dans un composteur à 25 °C.
Armand explique aussi vouloir préserver les emplois français de l’industrie de la plasturgie. Avec Reus’eat, il s’appuie sur le savoir-faire des industriels. Il leur permet ainsi de travailler avec les mêmes machines tout en utilisant un matériau naturel et respectueux de l’environnement.