Il connaît la nature et les plantes comme sa poche. David est expert en survie. Son dada ? La nature sauvage tropicale, où il va d’ailleurs bientôt partir pour une longue excursion. Cette passion pour les aventures en pleine nature, David a réussi à en faire son gagne-pain. « Je suis formateur aux techniques de survie et animateur de randonnée. J’encadre les gens, je leur apprends à se débrouiller et à gagner en autonomie lorsqu’ils partent en randonnée. »
David travaille pour la société française Time on Target, spécialisée dans les « micros-aventures » et les stages de survie. « On est une douzaine à faire ce métier au sein de l’entreprise. » Nous avons demandé à ce spécialiste des techniques de survie en extérieur ce qu’il emmènerait avec lui lors d’une virée de cinq jours en pleine nature sauvage, pour une déconnexion totale.
Cinq jours en autonomie en extérieur : on va où ?
« Il faut savoir qu’on a un beau pays, vraiment bien adapté pour ça. En région parisienne, par exemple, entre deux gares de RER vers Fontainebleau, on peut facilement se perdre en pleine nature, soutient l’expert en survie. L’idéal, c’est de partir se balader en randonnée. On a une belle déconnexion comme ça. »
Pour éviter le froid en pleine nuit, il existe différentes techniques, comme la superposition de couches de vêtements thermiques. Et puis, il y a le feu, à faire flamber dans les endroits adaptés et en toute sécurité.
On dort comment et qu’est-ce qu’on mange ?
« Lorsque je dors à la belle étoile, j’aime emmener un tarpe. C’est une bâche beaucoup plus légère qu’une tente. C’est économique, polyvalent, et ça peut s’adapter à plein de situations. »
Pour les denrées alimentaires, la nourriture lyophilisée est à la fois pratique et légère. Mais il existe des milliers de plantes consommables, à portée de main. « Les orties, appréciées par nos grands-parents, servent à faire des pestos, des soupes. À Paris, il y a pas mal de plantes comestibles, mais il faut absolument savoir les identifier pour éviter un drame », appuie le formateur.
Pour ne pas finir comme Alexander Supertramp dans “Into The Wild”, il vaut mieux bien se former avec l’aide d’un pro pour déguster nos amies les plantes, en toute sécurité. « Toutes les eaux que l’on trouve dans la nature doivent être filtrées pour être potables… Car on peut y trouver des virus et des métaux lourds, évidemment invisibles à l’œil nu. »
Vous pouvez participer aux stages à thèmes organisés par David, expert en survie, sur le site Time on Target. Technique de survie, vie sauvage, aventure : il y en a pour tous les goûts.