« J’ai eu mon premier bateau à 7 ans. C’était une épave, une annexe en très mauvais état. Je m’étais amusé à la restaurer, à l’améliorer. À partir de là, ça a été l’histoire de toute ma vie de naviguant et de coureur car j’ai ensuite toujours retapé mes bateaux pour des raisons économiques plus qu’écologiques d’ailleurs », détaille le marin.
Réparer, récupérer de pièces, il n’a jamais su faire autrement. Louis Duc ne supporte pas le gâchis ou la perte. C’est donc naturellement qu’il défend une pratique sportive plus responsable.
Ne pas céder à la facilité
En mer, d’ailleurs, le navigateur le reconnait : consommer moins est plus facile, car on n’a pas le choix. Pourtant, une fois sur terre, il ne s’agit pas de céder à la tentation. « Pour moi, il y a une aberration quand on voit que le coût du neuf, parfois moins cher que celui de la réparation », poursuit-il.
Ainsi, lorsque son bateau a subi un incendie lors d’un départ de course, l’assurance l’a déclaré épave car la réparation semblait trop coûteuse. En y mettant les moyens, Louis Duc a pu sauver de nombreuses pièces et n’a cessé d’améliorer l’embarcation pendant 3 ans. C’est donc à bord de l’Imoca Fives Group – Lantana Environnement qu’il devrait courir le Vendée Globe en novembre 2024. Un projet dont il est fier et qui correspond à ses envies de mieux consommer.