« On est addict au plastique parce qu’il nous facilite la vie. Pourtant, on peut s’en débarrasser pas à pas », explique Hélène Seingier. La journaliste et autrice ajoute un nouvel ouvrage à la collection Résiliences d’ULMER, intitulé « Réduire son empreinte plastique ».
Hélène Seingier en est persuadée : choisir de ne pas consommer obligera les acteurs du monde d’aujourd’hui à changer. Préférer consommer en vrac permettrait de réduire le plastique inutile, par exemple. Mais, aujourd’hui, recycle-t-on le plastique ?
« Notre carte de crédit, c’est un bulletin de vote »
« Le recyclage du plastique n’existe pas, c’est une façon de repousser le problème. Le plastique reste du plastique et finira par polluer à un moment ou à un autre », explique l’autrice. Voilà pourquoi la première partie du livre a une visée explicative.
Pour passer à l’action de façon durable, il faut changer ses mentalités et savoir identifier le plastique dont on ne peut pas se passer. Ne pas le produire reste la meilleure façon de le réduire. « Ce qu’il faut comprendre, c’est que les additifs contenus dans le plastique nous empoisonnent avant même que le plastique ne soit un déchet », poursuit Hélène Seingier. Ainsi, les impacts de nos actions n’auront pas que des conséquences à long terme mais aussi sur notre propre santé dans les années à venir.